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Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement, pertes (EBITDAL)

Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement, pertes (EBITDAL)

Qu'est-ce que le bĂ©nĂ©fice avant intĂ©rĂȘts, impĂŽts, dĂ©prĂ©ciation, amortissement et pertes spĂ©ciales (EBITDAL) ?

bĂ©nĂ©fice avant intĂ©rĂȘts, impĂŽts, dĂ©prĂ©ciation, amortissement et pertes spĂ©ciales est une mesure non conforme aux PCGR du revenu d'une entreprise qui tient compte des pertes spĂ©ciales que l'entreprise ne prĂ©voit pas sur une base rĂ©guliĂšre. L'EBITDAL est une variation de l'EBITDA plus couramment utilisĂ©, qui est essentiellement un calcul alternatif du revenu net.

Comprendre le bĂ©nĂ©fice avant intĂ©rĂȘts, impĂŽts, dĂ©prĂ©ciation, amortissement et pertes spĂ©ciales (EBITDAL)

Le bĂ©nĂ©fice avant intĂ©rĂȘts, impĂŽts, dĂ©prĂ©ciation, amortissement et pertes spĂ©ciales (EBITDAL) est une variante de l'EBITDA, une mesure comptable non conforme aux PCGR couramment utilisĂ©e que de nombreuses entreprises utilisent comme approximation du bĂ©nĂ©fice net. L'EBITDAL est essentiellement Ă©quivalent au revenu net avec les intĂ©rĂȘts, les impĂŽts, la dĂ©prĂ©ciation, l'amortissement et les pertes ajoutĂ©s au revenu. Chacun de ces chiffres est destinĂ© Ă  servir d'indication de la rentabilitĂ© d'une entreprise et ne doit pas ĂȘtre confondu avec les flux de trĂ©sorerie de l'entreprise.

Les dĂ©ductions prises en compte dans l'EBITDAL peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en trois catĂ©gories de coĂ»ts d'exploitation plus un ensemble de coĂ»ts non rĂ©currents. PremiĂšrement, les coĂ»ts de financement qui se manifestent dans les paiements d'intĂ©rĂȘts. La deuxiĂšme catĂ©gorie capte les choix comptables faits par l'entreprise, qui se traduisent par des impĂŽts.

Enfin, l'EBITDAL tient compte des charges hors trésorerie associées au vieillissement des équipements et autres actifs. Ceux-ci apparaissent sous forme de dépréciation et d' amortissement dans les rapports financiers d'une entreprise. Un coût supplémentaire différencie l'EBITDAL de son homologue plus courant, l'EBITDA. Il s'agit du coût spécial des pertes, que les entreprises utilisent pour décrire une dépense non récurrente qui, selon elles, explique un ensemble de résultats financiers exceptionnellement médiocres.

Pertes spéciales dans l'EBITDAL

Étant donnĂ© que l'EBITDAL n'est pas une mesure conforme aux PCGR, les pertes spĂ©ciales prises en compte dans ce chiffre ne sont pas dĂ©finies par le Financial Accounting Standards Board (FASB). Le FASB se rapproche le plus de la description de ces pertes, ce sont les Ă©lĂ©ments extraordinaires et non rĂ©currents que le conseil autorise les entreprises Ă  inclure dans leurs comptes de rĂ©sultat.

La distinction entre les Ă©lĂ©ments extraordinaires et non rĂ©currents peut ĂȘtre un peu floue dans la pratique, et les directives du FASB exigent seulement que les deux soient dĂ©clarĂ©s diffĂ©remment Ă  des fins fiscales. En effet, ils servent le mĂȘme objectif que les pertes spĂ©ciales. Ils sont traitĂ©s comme des dĂ©penses irrĂ©guliĂšres dont les analystes ne devraient pas s'attendre Ă  ce qu'elles se reproduisent au cours des pĂ©riodes de reporting futures et ne doivent pas ĂȘtre pris en compte lors de la projection des bĂ©nĂ©fices futurs.

Les pertes spĂ©ciales peuvent aller de la destruction physique provoquĂ©e par une catastrophe naturelle aux pertes comptables provoquĂ©es par un mauvais investissement ou le retrait inattendu d'un actif. Une entreprise qui perd une usine non assurĂ©e en raison d'une inondation catastrophique peut gĂ©nĂ©ralement dĂ©clarer cette perte comme un Ă©lĂ©ment spĂ©cial. Il pourrait Ă©galement inclure les coĂ»ts d'un procĂšs perdu dans cette catĂ©gorie. Une forme moins tangible de perte spĂ©ciale pourrait ĂȘtre une dĂ©prĂ©ciation ponctuelle du goodwill d'une entreprise en raison d'un Ă©vĂ©nement nĂ©gatif imprĂ©vu.

Points forts

  • Le coĂ»t supplĂ©mentaire qui diffĂ©rencie l'EBITDAL de son homologue plus courant, l'EBITDA, est le coĂ»t spĂ©cial des pertes, que les entreprises utilisent pour dĂ©crire une dĂ©pense non rĂ©currente qui, selon elles, explique un ensemble de rĂ©sultats financiers exceptionnellement mĂ©diocres.

  • Étant donnĂ© que l'EBITDAL n'est pas une mesure conforme aux PCGR, les pertes spĂ©ciales prises en compte dans ce chiffre ne sont pas dĂ©finies par le Financial Accounting Standards Board (FASB).

  • Le bĂ©nĂ©fice avant intĂ©rĂȘts, impĂŽts, dĂ©prĂ©ciation, amortissement et pertes spĂ©ciales est une mesure non conforme aux PCGR du revenu d'une entreprise qui tient compte des pertes spĂ©ciales que l'entreprise ne prĂ©voit pas de se produire rĂ©guliĂšrement.

  • Les dĂ©ductions prises en compte dans l'EBITDAL peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en trois catĂ©gories de coĂ»ts d'exploitation : les coĂ»ts de financement se manifestant dans les paiements d'intĂ©rĂȘts, les choix comptables reflĂ©tĂ©s dans les impĂŽts et les dĂ©penses non monĂ©taires.