Technologie perturbatrice
Qu'est-ce qu'une technologie perturbatrice ?
La technologie de rupture est une innovation qui modifie considérablement le mode de fonctionnement des consommateurs, des industries ou des entreprises. Une technologie perturbatrice balaie les systèmes ou les habitudes qu'elle remplace parce qu'elle possède des attributs manifestement supérieurs.
Parmi les exemples récents de technologies perturbatrices, citons le commerce électronique, les sites d'information en ligne, les applications de covoiturage et les systèmes GPS.
À leur époque, l'automobile, le service d'électricité et la télévision étaient des technologies perturbatrices.
La technologie perturbatrice expliquée
Clayton Christensen a introduit l'idée des technologies perturbatrices dans un article de la Harvard Business Review de 1995. Christensen a ensuite développé le sujet dans ** Le dilemme de l'innovateur **, publié en 1997. Depuis, il est devenu un mot à la mode dans les entreprises en démarrage qui cherchent à créer un produit avec un attrait de masse.
Même une startup avec des ressources limitées peut viser la rupture technologique en inventant une toute nouvelle façon de faire quelque chose. Les entreprises établies ont tendance à se concentrer sur ce qu'elles font le mieux et à rechercher des améliorations progressives plutôt que des changements révolutionnaires. Ils s'adressent à leurs clients les plus importants et les plus exigeants.
Cela permet aux entreprises perturbatrices de cibler des segments de clientèle négligés et d'acquérir une présence dans l'industrie. Les entreprises établies manquent souvent de flexibilité pour s'adapter rapidement aux nouvelles menaces. Cela permet aux perturbateurs de se déplacer en amont au fil du temps et de cannibaliser davantage de segments de clientèle.
Les technologies perturbatrices sont difficiles à préparer car elles peuvent apparaître soudainement.
Le potentiel des technologies perturbatrices
Les entreprises qui prennent des risques peuvent reconnaître le potentiel de la technologie perturbatrice dans leurs propres opérations et cibler de nouveaux marchés qui peuvent l'intégrer dans leurs processus commerciaux. Ce sont les «innovateurs » du cycle de vie de l'adoption de la technologie. D'autres entreprises peuvent adopter une position plus prudente et n'adopter une innovation qu'après avoir vu comment elle fonctionne pour les autres.
Les entreprises qui ne tiennent pas compte des effets des technologies perturbatrices risquent de perdre des parts de marché au profit de concurrents qui ont découvert des moyens d'intégrer la technologie.
Blockchain comme exemple de technologie perturbatrice
Blockchain, la technologie derrière Bitcoin, est un registre distribué décentralisé qui enregistre les transactions entre deux parties. Il déplace les transactions d'un système centralisé basé sur un serveur vers un réseau cryptographique transparent. La technologie utilise le consensus peer-to-peer pour enregistrer et vérifier les transactions, éliminant ainsi le besoin de vérification manuelle.
L'automobile, le service d'électricité et la télévision étaient des technologies perturbatrices à leur époque.
La technologie Blockchain a d'énormes implications pour les institutions financières telles que les banques et les maisons de courtage. Par exemple, une société de courtage pourrait exécuter des confirmations de transaction peer-to-peer sur la blockchain, supprimant ainsi le besoin de dépositaires et de chambres de compensation, ce qui réduira les coûts des intermédiaires financiers et accélérera considérablement les délais de transaction.
Investir dans une technologie de rupture
Investir dans des entreprises qui créent ou adoptent des technologies perturbatrices comporte des risques importants. De nombreux produits considérés comme perturbateurs mettent des années à être adoptés par les consommateurs ou les entreprises, ou ne sont pas adoptés du tout. Le véhicule électrique Segway était autrefois présenté comme une technologie perturbatrice jusqu'à ce qu'il ne le soit plus.
Les investisseurs peuvent s'exposer aux technologies perturbatrices en investissant dans des fonds négociés en bourse (ETF) tels que l'ALPS Disruptive Technologies ETF (DTEC). Ce fonds investit dans une variété de domaines innovants tels que l'internet des objets, le cloud computing, la fintech, la robotique et l'intelligence artificielle.
Points forts
Une technologie perturbatrice remplace un processus, un produit ou une habitude plus ancien.
Il a généralement des attributs supérieurs qui sont immédiatement évidents, du moins pour les premiers utilisateurs.
Les startups plutôt que les entreprises établies sont la source habituelle des technologies perturbatrices.