Frédéric Bastiat
économiste du XIXe siècle célèbre pour ses idées sur le rôle de l'État dans le développement économique. Bastiat était connu pour identifier les failles du protectionnisme,. la théorie ou la pratique de la taxation des marchandises importées pour protéger les industries nationales d'un pays de la concurrence étrangère. Il était également connu pour son utilisation de la satire pour faire la lumière sur les principes politiques et économiques.
En raison de son ardent plaidoyer pour le libre-échange et son gouvernement limité, Bastiat est souvent cité comme une influence sur l'école autrichienne d'économie, bien qu'il n'était pas vivant lorsque l'école autrichienne a émergé.
Petite enfance et éducation
Frédéric Bastiat est né en 1801, fils d'un homme d'affaires à Bayonne, en France. La famille Bastiat était aisée, ayant acquis un domaine aristocratique à Mugron pendant la Révolution française.
Les parents de Bastiat sont morts alors que Frédéric était encore jeune, laissant l'orphelin être élevé par un grand-père paternel. À 17 ans, il a commencé à travailler pour son oncle dans l'entreprise familiale d'exportation. Cette expérience peut avoir influencé l'opposition de Bastiat aux tarifs et autres restrictions au commerce international.
À 24 ans, il hérite du domaine familial, laissant à Bastiat des revenus suffisants pour étudier ses intérêts intellectuels. Il s'intéresse aussi à la politique : Bastiat est élu juge de paix en 1831 et député à la législature locale l'année suivante. Il est finalement élu à l'Assemblée nationale en 1848 et 1849.
Réalisations notables
Bien que Bastiat n'ait développé aucune théorie ou découverte originale, il est devenu célèbre pour ses explications spirituelles et lucides des théories développées par des penseurs économiques plus opaques. Dans un essai célèbre, Bastiat a parodié l'argument du protectionnisme avec une pétition satirique pour bloquer le soleil, protégeant ainsi les moyens de subsistance des fabricants de bougies français. Une autre est la parabole de la fenêtre brisée, où Bastiat a exploré le sophisme selon lequel la destruction entraînerait plus de travail, et donc plus de prospérité.
Cependant, la carrière d'économiste de Bastiat fut brève. Il publie son premier article sur l'économie en 1844 et continue d'écrire jusqu'à sa mort de la tuberculose en 1850.
"Le gouvernement est une grande fiction, à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde." -Frédéric Bastiat.
L'une des contributions pleines d'esprit de Bastiat dans Sophismes économiques était connue sous le nom de "Pétition du fabricant de bougies". C'est une satire du rôle du protectionnisme dans l'économie. Dans l'histoire, des fabricants de bougies de toute la France unissent leurs forces et protestent contre la concurrence déloyale à laquelle ils sont confrontés du soleil, qui dans cette satire est un concurrent étranger. Les fabricants de bougies demandent au gouvernement qu'il y ait de nombreux avantages à bloquer le soleil.
Œuvres publiées
Bastiat était un auteur prolifique. Alors qu'il vivait en Angleterre pendant la révolution industrielle,. il a écrit Sophismes économiques, initialement publié en 1845. Le livre est un court ouvrage d'essais qui apporte de l'humour, une logique tendue et une prose convaincante à l'étude autrement sèche de l'économie et ciblée. le lecteur profane.
Dans son essai de 1850 intitulé Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, qui se traduit par « ce qui est vu et ce qui est invisible », Bastiat a introduit un concept qui serait éventuellement inventé comme « coût d'opportunité, " par l'économiste autrichien Friedrich von Wieser, 60 ans après la mort de Bastiat.
Dans son livre intitulé La loi, également publié en 1850, Bastiat a décrit comment une société libre peut se développer grâce à un système juridique juste. En substance, il a soutenu qu'un gouvernement se compose uniquement du peuple. Par conséquent, il n'a pas de pouvoirs légitimes au-delà de ceux que les gens auraient individuellement. Le passage suivant illustre cette croyance :
« Le socialisme, comme les idées anciennes dont il est issu, brouille la distinction entre gouvernement et société. En conséquence, chaque fois que nous nous opposons à ce qu'une chose soit faite par le gouvernement, les socialistes concluent que nous nous opposons à ce qu'elle soit faite du tout. Nous désapprouvons l'enseignement public. Ensuite, les socialistes disent que nous sommes opposés à toute éducation. Nous nous opposons à une religion d'État. Ensuite, les socialistes disent que nous ne voulons pas de religion du tout. Nous nous opposons à l'égalité imposée par l'État. Ensuite, ils disent que nous sommes contre l'égalité. Ainsi de suite. C'est comme si les socialistes nous accusaient de ne pas vouloir que les gens mangent parce que nous ne voulons pas que l'État fasse pousser des céréales."
Les économistes considèrent Bastiat comme un précurseur de l'école autrichienne, un modèle de pensée économique fondé sur l'individualisme méthodologique.
Héritage
Les arguments de Bastiat en faveur d'un gouvernement limité, de marchés libres et d'un commerce international sans restriction ont exercé une forte influence sur le développement de l'école autrichienne d'économie, dont les premiers écrivains ont commencé à émerger plusieurs décennies après la mort de Bastiat.
Une grande partie de l'écriture de Bastiat était contemporaine des économistes socialistes comme Karl Marx, qui soutenaient que l'accumulation du capital se faisait aux dépens de la classe ouvrière. Bastiat a fait valoir le contraire : en améliorant la productivité du travail et en fournissant des biens moins chers, les propriétaires d'entreprise rendaient en fait la vie ** meilleure ** pour les classes ouvrières. En d'autres termes, selon Bastiat, les intérêts des ouvriers et de leurs patrons étaient harmonieux.
Bastiat est également connu pour ses écrits sur l'économie politique. Bien qu'il considérait le gouvernement comme un élément essentiel d'une économie de marché, un gouvernement ne pouvait pas être utilisé pour s'emparer de la richesse de ses citoyens, même si une majorité démocratique votait en ce sens. "Puisque aucun individu n'a le droit d'asservir un autre individu", a expliqué Bastiat, "alors aucun groupe d'individus ne peut avoir un tel droit." Ce rejet de l'expropriation gouvernementale constitue un principe fondamental de la philosophie autrichienne.
Bastiat était un champion du libre-échange,. et ses travaux continuent de résonner auprès des tenants de la politique. Sa réputation d'économiste et d'écrivain grandit avec un article de 1844 qu'il écrivit pour défendre le libre-échange, intitulé : Le mouvement anglais pour le libre-échange.
Le libre-échange est la conviction que les barrières commerciales et les tarifs sont économiquement nuisibles, à la fois pour le pays qui les impose et pour le pays dont les marchandises sont exclues. Bastiat est crédité d'avoir inventé l'expression « si les marchandises ne traversent pas les frontières, les armées le feront », indiquant que la guerre est plus probable entre les pays qui ne commercent pas librement. Bien que l'expression semble être apocryphe, elle reflète fidèlement la philosophie économique de Bastiat.
Capitalisant sur ces idées, le fabricant britannique et militant du libre-échange Richard Cobden a travaillé avec la British Anti-Corn Law League pour supprimer les obstacles aux exportations de maïs britanniques.
Points forts
Bastiat est élu à l'Assemblée législative nationale peu après la Révolution française de 1848.
Il défendait le libre-échange et croyait que les gouvernements ne possédaient aucun pouvoir légitime au-delà de la protection des droits individuels.
Bien que sa carrière économique ait été courte, Bastiat est souvent cité comme une influence sur l'école autrichienne d'économie.
Le philosophe et économiste Frédéric Bastiat était connu pour sa critique du protectionnisme, la pratique consistant à taxer les marchandises importées.
Bastiat utilise la satire dans ses écrits pour éclairer des principes politiques et économiques.
FAQ
Qu'est-ce que "La Loi" de Frédéric Bastiat ?
La Loi (Français : La Loi) est un livre de 1850 sur l'économie politique de Frédéric Bastiat. Bastiat s'oppose au socialisme, affirmant que chaque personne a un "droit naturel" à protéger sa vie, sa liberté et sa propriété. L'État existe pour défendre ce droit, soutient Bastiat, et ne peut être légitimement utilisé pour violer les droits individuels ou piller leur propriété. .
Que dit Frédéric Bastiat du protectionnisme commercial ?
Bastiat était un adversaire du protectionnisme et prônait la liberté du commerce. Son premier article d'économie, publié dans le Journal des Économiques, devient un argument convaincant en faveur du libre-échange et contre les tarifs protecteurs. En revanche, le libre-échange rendrait les biens moins chers et plus largement disponibles, améliorant ainsi la vie des producteurs et des consommateurs.
Pourquoi Frédéric Bastiat était-il connu ?
Bastiat est surtout connu pour ses écrits en faveur du libre-échange. Il est surtout connu pour son esprit, qu'il a utilisé dans des critiques satiriques du socialisme et des politiques commerciales protectionnistes. Dans un essai célèbre, il a soutenu que le gouvernement devrait bloquer le soleil afin de protéger les moyens de subsistance des fabricants de bougies français.
