Mutualisation des risques
Qu'est-ce que la mutualisation des risques ?
La mutualisation des risques est le processus de répartition de l'exposition aux pertes financières potentielles entre plusieurs assurés, investisseurs, entreprises, organisations ou personnes. La mutualisation des risques réduit le risque global de perte financière importante pour une entité donnée. Cependant, cela réduit également le gain potentiel pour l'entité unique puisque les récompenses doivent être partagées entre d'autres parties qui assument certains des risques.
Comprendre la mutualisation des risques
La mutualisation des risques fait généralement référence à la répartition du risque de perte d'assurance sur des centaines ou des milliers d'assurés individuels, mais le terme peut être largement appliqué dans de nombreuses autres situations commerciales.
Basée sur le concept d'une coentreprise, la mutualisation des risques est un outil souvent utilisé dans l'exploration pétrolière, qui est un processus long et expansif qui peut ne pas aboutir à une découverte rentable. Par exemple, les études géologiques d'une compagnie d'énergie suggèrent qu'un important gisement de gaz naturel existe à un certain endroit. Elle veut forer mais le risque financier est trop élevé pour elle seule. La société recherche donc un partenaire de coentreprise pour assumer la moitié du risque en échange de la moitié des bénéfices potentiels si leur exploration réussit.
La mutualisation des risques découle d'un accord d'entreprise en coentreprise, dans lequel deux ou plusieurs parties conviennent de travailler ensemble et de combiner leurs ressources pour accomplir une tâche ou développer un nouveau produit ou une nouvelle entreprise.
Exemples de mutualisation des risques
Voici d'autres exemples de mutualisation des risques, appliquée à différentes industries.
Une banque d'entreprise a remporté le rôle principal pour souscrire un prêt à terme pour une entreprise. Le prêt est trop important pour que la banque puisse le placer dans ses propres livres, elle forme donc un syndicat dans lequel plusieurs autres banques acceptent d'accorder une partie du crédit total au client. Chaque membre du syndicat a maintenant une certaine exposition au risque du prêt à terme.
Une compagnie d'assurance IARD souhaite souscrire une police qui couvrirait les pertes matérielles importantes dues à une catastrophe naturelle. Elle se rapproche d'une compagnie de réassurance pour partager une partie des risques. Le réassureur accepte un certain transfert de risque en échange du paiement de primes par l'assureur primaire.
Un investisseur en capital-risque envisage de financer une start-up. Cependant, en raison des taux d'échec élevés des start-up, elle ne souhaite pas trop investir par elle-même. Il persuade d'autres investisseurs en capital-risque de participer à l'accord pour répartir le risque.
Une banque d'investissement veut racheter une institution financière en difficulté. Il convoite les actifs de la cible mais n'aime pas l'étendue de son passif. La banque d'investissement cherche à mutualiser les risques avec le gouvernement fédéral pour les passifs. Le gouvernement accepte de garantir les pertes potentielles de la banque.
Points forts
Le processus est conçu pour limiter l'ampleur de la perte financière à laquelle une entreprise particulière pourrait être confrontée, et donc répartir ce risque sur plusieurs parties.
La mutualisation des risques fait référence au partage des coûts et des risques financiers souvent nécessaires à l'activité entre un groupe d'investisseurs ou d'entreprises.
Cependant, en prenant moins de risques, les parties en question sont également amorcées pour moins de récompense, car tout bénéfice doit également être partagé avec le groupe.