Équilibre du sous-emploi

Qu'est-ce que l'équilibre du sous-emploi ?

L'équilibre de sous-emploi, également appelé équilibre de sous-emploi ou en dessous de l'équilibre de plein emploi, est une condition dans laquelle l'emploi dans une économie persiste en dessous du plein emploi et l'économie est entrée dans un état d'équilibre qui maintient un taux de chômage supérieur à ce qui est considéré comme souhaitable. Dans cet état, le taux de chômage reste constamment au-dessus du taux de chômage naturel ou du taux de chômage sans accélération de l'inflation (NAIRU) parce que l'offre et la demande globales sont en équilibre à un point inférieur à la production potentielle totale. Une économie qui s'installe dans un équilibre de sous-emploi est la façon dont la théorie keynésienne explique l'apparition d'une dépression persistante dans une économie.

Le terme "sous-emploi" dans ce sens fait simplement référence au fait que l'emploi total est inférieur au niveau de plein emploi. Le sous- emploi lui-même est un terme distinct qui fait référence aux travailleurs employés qui travaillent moins d'heures qu'ils ne le souhaiteraient ou qui occupent des emplois qui nécessitent moins de compétences (et sont souvent assortis d'un salaire inférieur) que leur niveau d'éducation et leur expérience ne l'indiqueraient. Le sous-emploi peut être inclus comme une composante du taux de chômage général, mais n'est par ailleurs pas lié au concept d'équilibre de sous-emploi, bien que ces deux utilisations soient souvent confondues à tort par ceux qui ne sont pas familiers avec l'économie.

Comprendre l'équilibre du sous-emploi

Une économie en équilibre de long terme est une économie qui connaît le plein emploi. Lorsqu'une économie est en dessous du plein emploi, elle ne produit pas ce qu'elle aurait si elle était en plein emploi. Cet état de sous-emploi signifie qu'il existe un écart entre la production réelle et potentielle dans l'économie.

Dans la théorie macroéconomique keynésienne, lorsqu'une économie, pour quelque raison que ce soit, tombe en récession à partir d'un état de plein emploi, elle peut alors se retrouver bloquée dans une situation persistante où elle trouve un nouvel équilibre entre l'offre et la demande globales avec un volume total inférieur. de sortie. L'explication keynésienne originale de cela tournait autour de l'idée que l'incertitude et la peur à la suite d'une récession pourraient inciter les entreprises et les investisseurs à réduire leur niveau d'investissement en faveur de la détention de liquidités ou d'autres actifs liquides de manière plus ou moins permanente.

Cette réduction de l'investissement conduirait à la fois à une réduction de la demande globale due à la réduction des dépenses d'investissement en biens d'équipement et à une réduction de l'offre globale à mesure que le niveau d'emploi et la production générale chuteraient. En conséquence, l'économie ne rebondirait pas et ne se remettrait pas d'une récession temporaire, mais pourrait s'installer dans un état stable de chômage élevé lorsque la demande globale et l'offre globale atteindraient un nouvel équilibre à un niveau inférieur de production et d'emploi.

Cette théorie s'oppose à d'autres, telles que l'équilibre général de Walras,. qui suggèrent que, grâce à l'ajustement des prix et aux actions des entrepreneurs à la recherche d'opportunités, l'économie se réajustera vers l'équilibre au plein emploi (moins un certain taux de chômage naturel) une fois que le la récession et ses chocs réels et financiers négatifs associés sont passés. Keynes a contesté ces théories, et plus tard les économistes keynésiens ont proposé d'autres explications sur les raisons pour lesquelles les marchés pourraient ne pas revenir vers le plein emploi après une récession, comme l'idée de rigidité des prix. Les partisans de l'économie keynésienne suggèrent qu'une solution à un état d'équilibre de sous-emploi est une politique budgétaire de dépenses déficitaires et, dans une moindre mesure, une politique monétaire pour stimuler l'économie.

Sous-emploi vs équilibre de sous-emploi

Le terme « sous-emploi » fait référence à un type de sous-utilisation de la main-d'œuvre où un travailleur est employé, mais ne produit pas à son plein potentiel ou ne travaille pas autant qu'il le souhaiterait. Les travailleurs sous-employés peuvent occuper des emplois à temps partiel alors qu'ils préféreraient travailler à temps plein ou occuper des emplois peu qualifiés et à faible productivité alors qu'ils possèdent des compétences plus avancées, des diplômes ou de l'expérience.

Les mesures générales du chômage rapportées par les agences statistiques gouvernementales peuvent expliquer le sous-emploi en plus du chômage. Le sous- emploi peut avoir plusieurs des mêmes causes que le chômage,. mais résulte souvent aussi d'une offre excédentaire d'enseignement supérieur par rapport aux opportunités d'emploi ou d'une inadéquation des compétences et de l'éducation aux emplois disponibles. Au-delà de sa contribution au taux total de sous-utilisation de la main-d'œuvre, cependant, le sous-emploi lui-même n'est pas lié au concept d'équilibre de sous-emploi et les deux termes ne doivent pas être confondus.

Points forts

L'équilibre du sous-emploi est un élément classique de la théorie keynésienne sur la façon dont la récession peut conduire à une dépression persistante dans une économie.
L'équilibre de sous-emploi décrit un état dans une économie où le chômage est constamment plus élevé que d'habitude.
Dans cet état, l'économie a atteint un point d'équilibre macroéconomique quelque part en dessous du plein potentiel de production, ce qui se traduit par un chômage durable.
Le sous-emploi en lui-même est un terme distinct qui fait référence à une composante possible du chômage mais qui n'est par ailleurs pas lié à l'idée d'un équilibre de sous-emploi.