Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO)
Qu'est-ce que la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario ?
La Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO) est le plus grand organisme de réglementation des valeurs mobilières au Canada, appliquant les lois sur les valeurs mobilières dans la province de l'Ontario. En tant que société d'État,. la CVMO est responsable devant le gouvernement provincial de l'Ontario.
Comprendre la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO)
La Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO) réglemente les bourses, les systèmes de négociation alternatifs (ATS) et les systèmes de cotation et de déclaration des opérations (QTRS) dans la province de l'Ontario. Comme pratiquement tous les organismes de réglementation des valeurs mobilières, la CVMO s'efforce de maintenir l'intégrité du marché et la confiance des investisseurs en appliquant les lois sur les valeurs mobilières. Plus précisément, la CVMO applique la Loi sur les valeurs mobilières et la Loi sur les contrats à terme sur marchandises, toutes deux de l'Ontario.
La CVMO élabore des règles sur les valeurs mobilières en consultant le public canadien, des comités consultatifs et des organisations internationales. La commission est habilitée à prendre une série de mesures pour faire respecter la législation ontarienne sur les valeurs mobilières. Il peut émettre une interdiction d'opérations, ordonner le retraitement et le nouveau dépôt des états financiers et ajouter des conditions à un enregistrement. Elle peut également, à la suite d'une procédure d'exécution, imposer des sanctions, voire des amendes, mais le recouvrement des dommages et intérêts des investisseurs fraudés n'est pas de son ressort.
La Commission des valeurs mobilières de l'Ontario et les OAR
La CVMO reconnaît actuellement deux organismes d'autoréglementation (OAR), l' Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) et l' Association des courtiers de fonds mutuels (ACCFM). Les trois organisations se répartissent les tâches d'examen de la conformité. La CVMO examine les conseillers, les courtiers sur le marché dispensé, les courtiers en plans de bourses d'études et les gestionnaires de fonds. L'OCRCVM examine les courtiers en valeurs mobilières et les négociants en contrats à terme. L'ACFM examine les courtiers en épargne collective. Ces organismes de réglementation peuvent soumettre une entreprise à un examen de conformité fondé sur des plaintes, dans le cadre d'un large balayage ou au hasard.
Limites de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario
Bien que le mandat de la CVMO de « favoriser des marchés équitables et efficaces » puisse sembler assez large, sa capacité à réglementer dans les zones grises juridiques est limitée. Par exemple, en 2017, les marchés canadiens ont été perturbés par des campagnes illégales de vente à découvert et de distorsion,. au cours desquelles des vendeurs à découvert ont diffusé de fausses informations pour faire baisser le prix des actions qu'ils vendent à découvert. Lorsque les investisseurs ont demandé à la CVMO d'agir, la commission a expliqué qu'elle ne pouvait souvent rien faire sans preuves spécifiques de déclarations intentionnellement frauduleuses. Cela peut être difficile à trouver et, dans certains cas, les vendeurs à découvert secouent les marchés sans se fier du tout à de fausses informations. Ils identifient simplement une entreprise qui, selon eux, est surévaluée et la vendent à découvert tout en faisant activement campagne pour que son prix baisse. Bien que la CVMO et l'OCRCVM disposent de certains outils pour freiner la vente à découvert d'actions, ils sont généralement opposés à les utiliser, craignant que leur ingérence ne soit plus perturbatrice que la campagne à découvert.